Nous avons accueilli Rémi Tournier, artiste peintre, en immersion à la laiterie pendant 5 semaines. Il a pu s’imprégner, s’immerger au cœur de la fabrication, de l’histoire et des valeurs de Bastidarra.
Pari réussi au travers de la réalisation de 3 fresques :
- Une nature morte dans notre boutique
- Un paysage sur la devanture de notre laiterie
- Un ciel bleu dans le réfectoire
Afin d’en découvrir un peu plus sur Rémi…
« Originaire du Lot et vivant près de Toulouse, je fais partie du duo SISMIKAZOT depuis 2012, avec qui j’ai développé une identité artistique et picturale singulière. Je prends en 2022 un virage avec une aventure plus personnelle, afin de développer mes envies et ma sensibilité. A travers ma peinture, je souhaite pouvoir échanger, partager et transmettre ce qui me touche. Je souhaite peindre des scènes qui nous emportent dans des histoires poétiques, des souvenirs, mais qui laisse place à la réflexion et au questionnement.
J’aime le silence, la nostalgie, capacité des objets à raconter une histoire de vie, les questionnements de société… Très attiré par la capacité de la peinture figer le temps avec une poésie silencieuse, j’aime rencontrer les gens, discuter, m’inspirer, et pourquoi pas puiser un texte, une phrase, un mot auprès du public qui élargira considérablement le propos que l’image seule pourrait donner.
La photographie étant la base de mon travail, je suis venu une semaine à Bastidarra en Juillet pour m’inspirer, énormément discuter, rencontrer beaucoup de gens différents qui gravitent autour de Bastidarra, me balader, écrire, et prendre des centaines de clichés. Cette immersion dans la vie quotidienne du lieu est primordiale pour trouver des angles intéressants à mes yeux.
Suite à cela, et après une bonne vingtaine de jours de réalisation, des ajustements, des nouvelles envies, j’ai réalisé 3 fresques.
Une nature morte qui parle du pays, de générations futures, du métier d’agriculteur, de croyances, et des valeurs fortes de ceux que j’ai rencontré ici.
Fasciné par le changement incessant du ciel au cours de chaque journée, j’ai réalisé un ciel comme une ouverture extérieure dans le réfectoire.
La troisième peinture sur le pignon de l’usine, est un arrêt sur image qui nous ramène en enfance, et à toutes ces journées passées à s’inventer une vie dans le plus beau des paysages et le milieu paysan.
Toutes ces fresques ont des titres, et des textes accolés qui renferment des messages plus secrets qui laissent place à la réflexion personnelle. »
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